Plein le dos est né à Paris avec l’idée d’exposer les messages de dos vus en France pour rendre hommage à la créativité et à l’esprit des Gilets Jaunes et pour donner à voir autre chose que ce sur quoi les médias aux ordres se focalisaient. C’est pour ça qu’on a fait appel à vous, contributeurs et contributrices photo, présent.e.s acte après acte dans les manifestations. De fait, Plein le dos est un projet collaboratif et une vitrine nationale des dos de Gilets Jaunes.
À ce jour, nous avons archivé sur ce site des photos de dos vus à : Alençon, Alès, Angoulême, Amiens, Angers, Aubenas, Auxerre, Avignon, Barjac, Bar-le-Duc, Bavilliers, Bayonne, Belfort, Besançon, Biarritz, Blois, Boufféré, Boulogne-sur-Mer, Bordeaux, Brest, Caen, Caussade, Cercottes, Chambord, Château-Gaillard, Châtellerault, Chaumont, Commercy, Compiègne, Créteil, Crèches-sur-Saône, Dijon, Dunkerque, Epernay, Evreux, Flixecourt, Foix, Forbach, Fougères, Gamblais, Genève, Gennevilliers, Grenoble, Hallennes-lez-Haubourdin, L’Aigle, La Rochelle, La Roche-sur-Yon, Le Mans, Lille, Lyon, Mâcon, Marseille, Martigues, Menoncourt, Metz, Meyreuil, Montaigu, Montargis, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier, Montreuil, Mortagne, Nancy, Nice, Nîmes, Nantes, Nemours, Nouméa, Noyon, Orléans, Paris, Périgueux, Perpignan, Pfettisheim, Plérin, Poitiers, Port de Bouc, Quillan, Quimper, Rennes, Rouen, Saint-Avold, Saint-Girons, Saint-Malo, Saint-Nazaire, Saumur, Sens, Strasbourg, Somain, Tarbes, Thann, Toulouse, Toulon, Tours, Valence, Vannes, Vichy.
Nos feuilles jaunes sont imprimées en Île-de-France et nous ne les avons pas offertes en téléchargement libre pour le moment. Plusieurs raisons motivent ce choix : Parce que c’est plus économique de les imprimer en grand nombre à Paris et de trouver un moyen facile de vous les envoyer. Parce que c’est un projet militant et qu’on préfère rencontrer les gens et expliquer le projet plutôt que chacun chez soi imprime son doc pour lui-même. Parce qu’on a confiance dans les gens qu’on rencontre et qui rejoignent ce projet mais qu’on ne voudrait pas que des personnes malintentionnées gagnent de l’argent sur notre dos quand nous faisons un travail bénévole depuis quatre mois et que l’argent que nous collectons va à des caisses de solidarité. Parce qu’on propose des envois par courrier, et aussi parce que des relais locaux se mettent en place. Parce qu’on imprime 5000 exemplaires et qu’on ne voudrait pas qu’ils nous restent sur les bras. Pour toutes ces raisons, les docs ne sont pas en téléchargement. Mais le jour où nous cesserons de sortir de nouveaux numéros et où il n’y aura plus d’exemplaires imprimés à diffuser, alors ce jour-là on le fera.
Nos journaux ont d’abord été diffusés dans les manifestations parisiennes, mais comme chaque samedi des Gilets Jaunes de toutes les régions venaient à Paris, nos papiers ont pu voyager ! C’est pour ça qu’à Toulouse, des Gilets Jaunes nous ont contactés. On a discuté, on était d’accord et donc et ils elles ont rejoint notre collectif. Depuis un mois, Plein le dos est diffusé à Toulouse dans les mêmes conditions qu’à Paris (participation libre, cagnotte pour les blessé.es et les caisses de défense collective). La semaine dernière, un relais a été initié avec Avignon : à suivre… Les journaux s’invitent dans les bagages de copains qui font le trajet en train ou en voiture, on se débrouille, on gère à l’économie.
Plein le dos est de fait un collectif national autogéré. C’est pourquoi, si vous aimez ce projet et voulez nous rejoindre, nous vous invitons à nous écrire pour diffuser chez vous cet outil politique et solidaire. Pour lutter contre le mépris, pour construire une mémoire populaire, pour aider celles et ceux qui ont été blessé.e.s et qui ont besoin de notre solidarité. À vous de jouer !
Bravo… comment soutenir la solidarité financière ?
Le seul moyen pour le moment est de donner de la main à la main ce que vous voulez à celles et ceux qui diffusent les feuilles jaunes ! Une fois remboursés les frais d’impression tout le surplus est versé à des caisses de solidarité sur les conseils de Désarmons-les (voir http://www.pleinledos.org/repression)
Bien entendu vous pouvez aussi directement verser aux caisses de défense collective ou à un.e blessé.e – les liens des caisses que nous avons soutenues sont dans l’article cité au-dessus